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La Maison natale de Louis Fréchette

La Maison natale de Louis Fréchette

De la mi-juin au début septembre, du mardi au dimanche de 10h30 à 16h30.  En autres temps, sur réservation. Entrée gratuite

Louis Fréchette a vécu les treize premières années de sa vie dans la modeste demeure de la rue Saint-Laurent à Lévis, érigée par son père entre 1837 et 1841. Construite en bois, elle est lambrissée de planches à clins. En 1852, Louis Fréchette père et son épouse vendent cette maison et leurs autres propriétés de ce secteur à Georges Beswick, un entrepreneur pour la compagnie de chemin de fer du Grand Tronc.

La Maison natale de Louis Fréchette a été construite en deux phases. La section la plus ancienne se situe côté fleuve. Par ses différentes composantes extérieures, la résidence Fréchette se rattache au style néo-classique dans une de ses versions pittoresques propres au courant Regency. Ce dernier, particulièrement populaire à compter des années 1830-1840, est visible dans de nombreux cottages québécois de cette époque. L'intérieur a subi peu de transformations depuis le tournant du siècle et plusieurs éléments d'origine existent encore tels des portes, des lambris de plafond ou des moulures.

La seconde section, disposée perpendiculairement à la maison Fréchette, en constitue une allonge, érigée lors de la seconde moitié du XIXe siècle. Sa toiture mansardée est caractéristique de l'architecture américaine de la Nouvelle-Angleterre des 17e et 18e siècles, réinterprétée dans le style néocolonial vers la fin du XIXe siècle.

Après le départ des Fréchette, la maison sera occupée par des employés du chemin de fer puis louée par de riches familles en vacances avant de connaître une période d’abandon (1925-1945). Les derniers propriétaires seront la famille L’Hoir. Venu de Belgique en 1939 pour construire une usine d’acier inoxydable et d’aluminium répondant alors aux besoins de l’acériculture, Georges-Amand L’Hoir se montrera sensible à la valeur patrimoniale de la maison. En 2008, la famille L’Hoir accepte de vendre celle-ci à la Corporation de la Maison natale de Louis Fréchette.

Ayant fortement marqué l’imaginaire de l’illustre écrivain, la maison et son environnement immédiat se retrouvent d’ailleurs évoqués dans plusieurs de ses œuvres, notamment Mémoires intimes.