UN CHIEN EN LAISSE QUI JAPPE (supplémentaire)
Rencontres privilégiées
Du 12 août au 11 août 2023
4385 rue Saint-Laurent
Maison natale de Louis Fréchette, 19h - En banlieue, y'a autant de chiens que de piscines hors terre. On y garde les chiens en laisse pour qu'ils comprennent qu'ils ont un maître. Les chiens jappent parce qu'ils ont peur. Les chiens jappent, pis on leur dit de se la fermer.
Suite à une résidence de création à la Maison natale de Louis Fréchette, Gabriel Samson I explore une première version de mise en scène de son texte Un chien en laisse qui jappe. Un monologue sensible et parfois arrogant, autant documentaire que poétique, sur sa jeunesse banlieusarde, sa carrière de comédien, sa génération qui, de plus en plus centrée sur elle-même, atteint des sommets inégalés en termes de détresse psychologique et culturelle. Sa démarche s’inscrit dans la culture du soi, l’exploration de l’ego jusqu’à son isolement total sur scène, accusant toutes les manipulations techniques et scénographiques, un orchestre théâtral à une seule personne.
- Conception Sonore : Jérémy Fortin
- Conception Technique : Thomas Royer
- Conception Visuelle : Alex LJC Laporte
- Mise en scène - Écriture - Interprétation : Gabriel Samson I
- Portrait : Dominic Darceuil
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Biographie
Gabriel Samson I
Tout de suite après sa sortie du Conservatoire d'art dramatique de Québec en 2021, Gabriel Samson I a marché de Lévis, sa ville natale, jusqu'au Rocher Percé, tout en documentant le périple à titre d’un poème par jour. Après une résidence de création avec Jean-Marc Dalpé et le Théâtre Niveau Parking sur l'oeuvre de Jack Kerouac, l’artiste lévisien a pu poursuivre sa relation avec la marche en créant le parcours déambulatoire de la performance Waking:Holding de Rosana Cade en collaboration avec le Théâtre Périscope, tout en y assumant la coordination artistique. Lors de cette performance et à travers une panoplie de présentations publiques de théâtre, de poésie et de slam, Gabriel a pu approfondir ses conceptualisations visuelles, textuelles et physiques, à la mise en scène comme à l'interprétation.
Célébrée pour l'unicité de son écriture, celle-ci est décrite par ses pairs comme étant tout autant ironique et arrogante que personnelle et polarisante. Sa démarche s’inscrit dans la culture du soi, l’exploration de l’ego jusqu’à son isolement total sur scène, afin d’y peindre le portrait d’une génération qui, de plus en plus centrée sur elle-même, atteint des sommets inégalés en termes de détresse psychologique et culturelle.